Lettre décachetée (ouverte pour parler comme aujourd’hui) à Monsieur Alexandre Dumas (père) : Monsieur Dumas (père), vous avez pris des libertés avec l’Histoire (avec un grand H)… et le résultat est là : le siècle de Louis XIII, à travers vos Mousquetaires, est resté dans toutes les mémoires (mondiales).
J’ai pris des libertés à mon tour par rapport à votre roman, mais comme tout le monde le connaît, je ne vous promets pas que cela doublera vos ventes…
L’Aventure va donc se dérouler dans la gaieté et le rire : et à l’image de vos duels, tous les coups sont permis pour éviter la moindre tristesse. Tant pis pour les mouchoirs qui resteront dans les poches pendant le spectacle.
Voici donc les aventures burlesques de vos héros, connus de tous .: qui en effet n’a pas joué aux Trois Mousquetaires à quatre, comme on Joue aux quatre coins à cinq ? Qui n’a pas aimé une Milady, à en faire une Maladie : le première d’Amour (avec un grand A, ne lésinons pas).
Qui n’a pas crié ; « Un pour tous, tous pour un », quitte à se retrouver tout seul ? « L’Escrime ne paie pas ! ».
Voilà… Attendons les trois coups.
Mais encore une fois : Merci Monsieur Dumas (père).
Jean-Claude ISLERT (adaptateur des Trois Mousquetaires)
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