Sans langue de bois, et le verbe punchy, Tiken Jah Fakoly pousse ses quatre vérités en alliant blues mandingue et afro-reggae moderne. Le poing levé.
Ce citoyen du Monde a de qui tenir. Descendant d’un chef guerrier de l’ethnie malinké, en Côte d’Ivoire, Tiken Jah Fakoly grandit dans une famille de griots, ces poètes-musiciens ambulants, protecteurs de la tradition orale. Il cultive très jeune son engouement pour la musique et la danse. Ses premiers albums sortis à la fin des années 80 suffisent à le faire connaître dans toute l’Afrique. Son engagement politique et les thèmes qu’il aborde dans ses chansons parlent aux peuples : la pauvreté, la corruption, les inégalités, l’injustice. Voix des sans-voix, c’est en véritable étendard d’une jeunesse africaine dont il porte haut la soif de liberté et de changement qu’il se tourne vers l’international, dès le début des années 90. Le succès est immédiat. Partout, sa parole et son chant puissants, ses concerts explosifs, résonnent comme une déflagration. Mais si les années passent, rien ne semble apaiser l’âme rebelle de Tiken Jah Fakoly, ni tarir ses nombreux engagements. Son 12e album publié en 2022, Braquage de pouvoir, est encore un coup de poing là où ça fait mal. Avec cette tournée acoustique, Tiken revient aux sources, entouré de musiciens jouant des instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest. Il revisite ses 25 ans de répertoire dont ses plus grands titres, et des inédits.