Une itinérance à la frontière des musiques classiques et populaires, là où les compositeurs s’inspirent de leurs propres racines pour faire naître l’esprit de la danse.
À un ami jazzman qui lui fait la remarque que les musiciens classiques n’ont aucune liberté, Théo Ould révèle qu’il ne monte jamais sur scène sans improviser une interprétation. Ce féru d’opéra, mais aussi de rock anglais, envisage l’expression musicale comme un art total, explore jusqu’à ses limites ce territoire de création. Le jeune accordéoniste, âgé de 24 ans, a de la personnalité. Éclectique dans ses choix musicaux, il invite à redécouvrir au son de son instrument Bach, Mozart ou Haydn, collabore avec des compositeurs contemporains. Chambriste passionné, il partage la scène avec des formations peu conventionnelles, voire inédites. Ce soir, il retrouve le clarinettiste Florent Héau. Depuis son enregistrement consacré aux sonates françaises pour clarinette et piano, ce dernier est l’un des héritiers de cette grande école française de clarinette considérée comme l’une des plus brillantes. Avec ce programme, les deux musiciens mettent en lumière la frontière subtile et poreuse entre la musique dite classique et la musique populaire.
PRESSE
Main gauche d’une souplesse hallucinante, phrasé d’une richesse inépuisable, les interprétations de Théo Ould révèlent une personnalité qui s’exprime naturellement dans la fantaisie, au sens frais et enchanteur du terme.. – Le Monde
Œuvres de Lutoslawski, Bizet, Pierné, Bartok, Kovacs,…
Victoires de la Musique classique 2023 – Nomination : Révélation Soliste instrumental