Le pianiste Philippe Cassard s’infiltre avec audace au cœur des sonates de Schubert et des pièces de Debussy, nous invitant à de profondes contemplations.
Ecrivain, critique musical, homme de radio, Philippe Cassard est avant tout un pianiste à la carrière exemplaire, si riche, si exaltante, depuis tant d’années. Il est notamment réputé pour ses interprétations des œuvres de Claude Debussy et de Franz Schubert. Deux compositeurs auxquels il rend fréquemment hommage, tant sur disque que sur scène. En 1993, il interprète l’intégrale de l’œuvre pour piano de Debussy en une seule journée et quatre récitals à Besançon, puis à Londres, Singapour, Sydney, Vancouver, Tokyo, Marseille,… Au sein d’une discographie riche de plus de 30 titres, ses enregistrements consacrés à Schubert et Debussy sont salués dans le monde entier. Il publie deux foisonnants essais sur Schubert (2008) et Debussy (2018). En spécialiste accompli, il s’infiltre avec audace au cœur des sonates de Schubert. Le programme de ce soir se concentre sur la Sonate pour piano en la majeur, chef-d’œuvre écrit en 1928, année de la mort du compositeur. Pas de joliesse ni d’indulgence, la version de Philippe Cassard nous apparaît nue, implacable, et totalement déchirante. Tout comme les Histoires d’eaux de Debussy, qu’il charme de son jeu fluide à la sonorité délicate.
Avec sa virtuosité, sa poésie tour à tour ardente et pudique, Philippe Cassard est certainement l’interprète idéal pour les sonates bouleversantes de Schubert. – Classica
Franz Schubert (1797-1828) – Sonate pour piano en la majeur, D.959
Claude Debussy (1862-1918) – Histoires d’eaux / Reflets dans l’eau / Ondine / Poissons d’or / La cathédrale engloutie / Brouillards / Jardins sous la pluie / L’Isle Joyeuse