Guy Touvron a été mon élève au Conservatoire National de Musique de Paris. Depuis, j’observe avec intérêt et fierté les remarqua-bles qualités qui lui ont permis d’obtenir de nombreux prix, tant en France qu’à l’étranger. Aujourd’hui, il est pour moi l’exemple de l’artiste « complet », réunissant une prodigieuse technique, une pré-sence exceptionnelle, mais surtout une grande intelligence dans son analyse des oeuvres et une musicalité incomparable. Je lui sais gré de maintenir la tradition de qualité et de parfection pour l’instrument auquel j’ai consacré ma vie.
Maurice André
Guy Touvron s’est déjà produit avec de nombreux orchestres symphoniques : Radio Bavaroise, Mozarteum Salzburg, Philharmonique de Lyon, de Lille, de Nice, des Pays de la Loire, de I’lle-de-France et avec des orchestres de chambre prestigieux : English Chamber Orchester, Festival String de Lucerne, Orchestre Slovaque de Bratislava, Orchestre de Tokio, Ensemble Instrumental de France, Karl Munchinger, Karl Richter, Orchestre de Chambre Polonais, Bernard Thomas, P. Kuentz, J.-F. Paillard, etc. Il est depuis 1974 professeur au Conservatoire National de Lyon. Il fut successivement : de 1969 à 1972 soliste à l’Opéra de Lyon, de 1972 à 1975 soliste à Orchestre Philharmonique de Radio-France, avant d’entamer une carrière de soliste international.
Au programme
1ère partie :
—Battle suite, de Samuel Scheidt
— Suite, d’Edouard Grieg
— Fugue en sol mineur, de Jean-Sébastien Bach
2e partie :
— Symphonie pour cuivres N° 2, de Victor Ewald
— Pop suite en 3 mouvements, d’Arthur Frackenpohl
— Deux Ragtimes, de Scott Joplin