Orchestre des Solistes Européens du Luxembourg

« Luxembourg » souligne Jacques-Martin Haendler « est devenu grâce aux Solistes Européens, un précurseur de la nouvelle donne européenne. Notre orchestre, réunissant des musiciens du Sud et du Nord, de l’Ouest et de l’Est, est un vrai symbole de la grande Europe. »

« Quelle joie de travailler avec les Solistes Européens du Luxembourg ! Cet orchestre est un joyau. C’est un groupe extraordinaire, avec à sa tête Jacques-Martin Haendler. Tous sont si sensibles, si musiciens, si absolument dédiés à la musique, à la beauté, au rythme, à la subtilité, à tout ce qu’il y a de plus fin et de plus humain, de plus émouvant. On n’a pas besoin de forcer quoi que ce soit, parce que tout y est. C’est la vérité !« 
Yehudi Menuhin

« Orchestre des solistes » est à première vue un paradoxe. L’appellation réfère au fait que chacun des musiciens occupe un pupitre dans les meilleurs orchestres européens. L’Orchestre des Solistes Européens du Luxembourg les réunit régulièrement depuis plus de dix ans. Martha Argerich, Mstislav Rostropovich, Radu Lupu, Gidon Kremer, Hélène Grimaud, le Beaux-Arts Trio ont apporté à l’occasion d’une ou de plusieurs séries de concerts leur talent de soliste à cet orchestre. Belle carte de visite.

Directeur musical de l’orchestre depuis douze ans, Jacques-Martin Haendler est né à Bratislava. Il a effectué ses études musicales au Conservatoire de cette ville puis au Conservatoire de Moscou. Après ses études, il entame une carrière de soliste qui le fait connaître en Europe. Peu à peu, il délaisse l’archet au profit de la baguette et devient directeur musical de plusieurs formations de chambre en Suède, Slovaquie, Hongrie et Allemagne. En réussissant l’alliance de la délicatesse et de la fougue et en se plaçant, dans ses interpréta­tions, au-delà des modes, des académismes et des sentiers battus, il donne son empreinte à cet ensemble de haut niveau.

Le violoniste Augustin Dumay entre à dix ans au Conservatoire de Paris où il reste deux ans avant de poursuivre sa formation musicale auprès de professeurs privés. A quatorze ans, il donne un récital au Festival de Montreux avec Henryk Szeryng et Joseph Szigeti. Puis il travaille cinq ans avec Arthur Grumiaux à Bruxelles. En 1979, il connaît la consécration internationale lorsque Herbert von Karajan l’invite à Paris pour jouer Le Concerto pour violon n° 2 de Bartolo avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, dirigé par Colin Davis. Depuis, il joue régulièrement dans de nombreux festivals et se produit sous la direction des plus grands chefs. Parallèlement à sa carrière de soliste, il donne fréquemment des concerts de musique de chambre avec la pianiste Maria Joao Pirès.

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