Pour cette première rencontre avec l’un des plus grands orchestres français, nous vous proposons un programme des plus attractifs consacré à Ludwig van Beethoven. Créé en 1991 à l’initiative commune d’Alain Durel, directeur du Théâtre des Champs-Élysées et de Philippe Herreweghe, l’Orchestre des Champs-Élysées se consacre à l’interprétation, sur instruments d’époque, du répertoire allant de Haydn à Mahler. Le parcours du musicien et chef d’orchestre Philippe Herreweghe est le reflet de son éclectisme musical. De la musique de la renaissance à la musique moderne et contemporaine, il s’intéresse à tous les répertoires musicaux. Mais c’est surtout un homme qu’anime un feu sacré, porté par une incroyable énergie, et dont le rayonnement magnétise aussi bien les interprètes que le public.
Le triple concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestre, créé à Vienne en 1807, est le concerto de Beethoven le plus rarement joué. Dans sa forme, il s’apparente à la symphonie concertante, elle-même dérivée du concerto grosso baroque. Les solistes y sont toutefois plus indépendants entre eux et par rapport à l’orchestre.
La Symphonie n °6 dite » Pastorale « fut exécutée pour la première fois en public en 1808 à Vienne. C’est un hymne à la nature. Lamour que Beethoven lui porte a toujours été vif et profond. Il passait chaque été dans les environs boisés de Vienne, dans de petits villages d’où il aimait partir pour de longues promenades. Ce sentiment de la nature est proche de celui qu’exprime Jean Jacques Rousseau dans les ConjeJJionJ ou RêverieJ ô’un promeneur JoLitaire. Comme Rousseau, Beethoven est un solitaire et un misanthrope pour qui la nature est un prétexte à s’enivrer de sentiments.
Ludwig van Beethoven Triple concerto opus 56 Symphonie n°6 nPastoralen op 68