Le Concerto pour violon de Beethoven débute par une audace extraordinaire : cinq coups de timbales dont le rythme contamine l’ensemble des instruments, jusqu’à l’irrésistible refrain du Rondo final. Brillant représentant de l’école russe du violon, Boris Brovtsyn interprète l’étincelante partie soliste. On retrouve cette même énergie dans Infinite Strings du compositeur anglo-japonais Dai Fujikura, qui se déploie à la manière d’une forêt proliférante… Quant à la Symphonie n°3 de Schubert, elle s’enracine dans la tradition musicale transmise par les illustres Haydn, Mozart et Beethoven, et nous fait déjà entendre la voix inimitable d’un compositeur âgé alors de seulement 18 ans…
Formé à Moscou et à Londres, Boris Brovtsyn conquit l’auditoire par une sonorité ronde et lumineuse, et par la qualité de son style : sens de la mélodie, éloquence et maîtrise technique. A la fois soliste et musicien de chambre, il signe un répertoire comprenant plus de cinquante concertos et une centaine d’œuvres dont certaines créations mondiales.
Ludwig Van Beethoven (1770-1827) Concerto pour violon en ré mineur, op. 61
Dai Fujikura (1977 – ) Infinite Strings
Franz Schubert (1797-1828) Symphonie n°3 en ré majeur, D200