Edoardo Torbianelli est l’une des figures centrales de la génération des jeunes claviéristes romantiques. Distingué par un Diapason d’Or au palmarès 2017, il joue ce soir sur un très beau piano Pleyel 1842, l’instrument même dont se servit Frédéric Chopin lors de la création de son concerto en fa mineur… Dans un même esprit de reconquête de ce répertoire que l’on croyait trop bien connaître, la toute récente révélation lyrique des Victoires de la musique, Eva Zaïcik, se joint à lui pour un cycle de mélodies. À la richesse retrouvée, moins formatée, des sonorités romantiques, ces artistes ajoutent un sens retrouvé, en l’occurrence l’influence oubliée de l’opéra et du bel canto sur l’œuvre de Chopin. Voilà que l’Orchestre des Pays de Savoie reprend pour l’occasion la dimension nomade qui permettait jadis aux solistes de visiter l’Europe naissante.
François-Adrien Boieldieu (1775-1834) La Dame blanche : Ouverture
Vincenzo Bellini (1801-1835) Norma : air d’Adalgisa « Sgombra è la sacra selva… »
Frédéric Chopin (1810-1849) Mélodie Rondo Cracovia en fa mineur op. 14 – Concerto n°2 en fa mineur op. 21
Gioacchino Rossini (1792-1868) Air d’Angelina, extrait de la Cenerentola « Nacqui all’ affanno… Non più mesta »